Ce journaliste, Steven Zeitchik, tjs resté silencieux aprés mes mails, parle de lui même, de sa lâcheté, de son silence...
#dissonancecognitive
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Eisenberg has made a film about the Holocaust. Yet on the awards circuit he has seemed conspicuously reluctant, to say the least, to utter a word about current antisemitism
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And yet discomfort is what I’ve encountered. When Ye unleashed a torrent of antisemitic posts and then went on a national stage to sell swastika merchandise two weeks ago, a handful of Jewish entertainers spoke up, according to a prominent pro-Jewish account’s thread: Charlie Puth, Isla Fischer, Gwyneth Paltrow, Ben Savage, Michael Rapaport, of course David Schwimmer. All commendable. But more noticeable was how many didn’t react. It took an Israeli provocateur deepfaking many of them protesting Ye to get Scarlett Johansson to say something — and that was to decry the deepfake.
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In a time when Jewish identity faces threats from so many flanks, very few high-profile people in entertainment — the same people often eager to lend their voice to other causes — seem compelled to come to its defense.
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Too many Jewish entertainers seem unable to summon the curiosity, or courage, to engage with Jewish meaning or proudly identify as Jews. Instead when a newsy Jewish topic comes up they react the way one does when the middle-school English teacher calls on you about a book you haven’t read — put your head down and nervously count the seconds until they call on someone else.
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Hollywooders arguing on behalf of Jews is a welcome development. But they are doing so anonymously, which only underscores the problem. When did speaking out for Jewish causes become something to be done in the shadows?
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Center’s Media Impact Project found that among 108 Jewish TV characters that aired between 2021 and 2022 only 18 percent of them referenced their Judaism (...)
Einbinder appeared extremely fearful of addressing anything about being Jewish at this moment. Finally and very tentatively she said, “I don’t think there’s been a change, no.”
Einbinder, who in the past has worn a Star of David on red carpets and spends large chunks of her standup act talking about being Jewish, seemed scared to acknowledge any change even in a time of normalization of the most vile antisemitic tropes around (...)
When the Oscars unfold Sunday, don’t expect many Jewish winners to talk about the perils Jews face or the importance of embracing Jewish identity; it would almost seem weird at this point if someone did. Even as it’s probable a Latino, Black or Asian winner will talk about what their identity means to them, as of course they well should. Jewishness is the one aspect of modern identity you just don’t mention (...)
https://www.hollywoodreporter.com/movies/movie-features/antisemitism-oscars-hollywood-celebrities-1236151341/
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France:
Le refus du réel. Au cours des deux premières décennies du XXIe siècle, la démographie, les mouvements de population et l'urbanisation ont façonné une France différente, plus jeune, plus diversifiée, plus distante des fondements historiques qui l'avaient constituée. Les références, les sensibilités et les révoltes ont évolué. Il ne s'agit pas d'un échec, mais d'une métamorphose — refuser de la reconnaître, c'est refuser de voir ce qui est.
Il existe une forme de trahison plus insidieuse, et peut-être plus douloureuse encore : celle perpétrée par les élites qui s'érigent en porte-parole de la communauté juive française. Au fil des décennies, certaines institutions – le CRIF, l'UEJF et leurs prolongements médiatiques – ont progressivement fusionné avec l'appareil du pouvoir. Leur engagement, initialement animé par la volonté de défendre la mémoire et la justice, s'est progressivement rigidifié en une posture moralisatrice. À force de préserver coûte que coûte l'alliance républicaine et de rejeter toute interrogation sur l'immigration de peur d'alimenter l'extrême droite, ces organisations ont rompu avec la réalité vécue : celle des familles juives qui, dans certains quartiers, baissent leur rideau plus tôt, transfèrent leurs enfants vers l'enseignement privé ou déménagent discrètement vers d'autres zones.
Cette rupture est manifeste, poignante, peut-être irrémédiable : d'une part, une élite intellectuelle juive, parisienne, mondaine, préoccupée par le discours public ; d'autre part, une communauté juive discrète, anxieuse, qui n'attend plus rien des institutions. Les uns parlent encore de cohésion sociale ; les autres apprennent simplement à se protéger. Cette dissociation morale reflète parfaitement la déconnexion des élites françaises : incapables de reconnaître les effets du multiculturalisme qu'elles ont promu, elles demeurent prisonnières de leurs propres chimères.
Le paradoxe est implacable : ceux qui dénonçaient autrefois l'antisémitisme supposé de la droite nationale découvrent qu'il a resurgi là où ils refusaient de regarder. Ils ont combattu les lanceurs d'alerte au lieu d'observer la vague qui montait. Aujourd'hui, ils se retrouvent isolés, face à une réalité qu'ils ne parviennent plus à décoder.
