statc J£w$ Got Mon€¥: août 2023

jeudi 31 août 2023

We need to talk about antisemitism ? Oh really ?

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There are times where we don’t name the fullness of antisemitism for an entirely different reason: because we don’t want to rock the boat. Some people within our own communities seem sort of comfortable with antisemitism, or at least pretty comfortable minimizing it—so it can be deeply uncomfortable to go against the grain and call it out.

And sometimes we diminish antisemitism because antisemitism is working. Maybe a small part of you believes its lies. If somewhere in your mind you imagine Jews as powerful, rich, white, running Hollywood, influencing the media, or controlling the political landscape, then a part of you likely believes that Jews exist at the top of our cultural pyramid. So in that case, why would you call out antisemitism at all?

But it’s time to stop our ignorance and ambivalence, and start talking about antisemitism.

Because it’s the worst it’s been in my lifetime—and probably yours. Instead of denying, diminishing and avoiding antisemitism, we need to name it and face it head on.


https://time.com/6309354/calling-out-antisemitism-essay/

Yeaaaah, sure Diana...
Diana never answered. Diana is ready to go "head on". But not today.
Today is for the media.


samedi 12 août 2023

La gauche avait réussi à faire croire à la seule existence d’un antisémitisme de droite, cette ère-là est terminée

 L'antisémitisme à gauche est un sujet tabou, soigneusement dissimulé quand il n’est pas volontairement oublié. Par un singulier paradoxe, la gauche se présente comme l'ennemie du racisme alors que ses racines intellectuelles, révolutionnaires et socialistes sont profondément antisémites. 

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Dans La question juive (1844), Marx dénonce « l’essence du judaïsme et la racine de l'âme juive, l'opportunité et l'intérêt personnel qui se manifeste dans la soif de l’argent ».

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Jaurès, l’idole de la gauche, laisse désigner, dans son journal* La Petite République, le député Reinach comme un « juif ignoble ». Lors de son voyage en Algérie, en avril 1895, Jaurès décrit les juifs qui, « par l'usure, l'infatigable activité commerciale et l'abus de l'influence politique, accaparent peu à peu la fortune, le commerce, les emplois publics (…). Ils tiennent une grande partie de la presse, les grandes institutions financières, et quand ils n'ont pu agir sur les électeurs, ils agissent sur les élus ». 

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Dans son discours au Tivoli, en 1898, Jaurès déclare : « nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n'est pas par la force du prophétisme, (…) manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corset, d’extorsion ». Longtemps convaincu de la culpabilité de Dreyfus, Jaurès estime que celui-ci a échappé à la peine capitale grâce « au prodigieux déploiement de la puissance juive ». 

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La gauche a toujours fait croire que l’antisémitisme était le monopole de l’extrême-droite. De la même manière qu’elle a fait oublier combien elle était présente à Vichy : Pierre Laval, l’ancien député-maire socialiste d’Aubervilliers, avocat de la CGT, Marcel Déat, Adrien Marquet, Gaston Bergery, et tant d’autres sont issus, comme le communiste Doriot, du courant pacifiste de l’entre-deux-guerres. Les premiers résistants qui entourent De Gaulle viennent souvent, à l’inverse, de l’Action française et de la droite classique.

https://atlantico.fr/article/decryptage/la-gauche-avait-reussi-a-faire-croire-a-la-seule-existence-d-un-antisemitisme-de-droite-cette-ere-la-est-terminee-bernard-carayon

Cet antisémitisme de gauche dont les racines sont bien plus anciennes que la complaisance avec l’islamisme

Ils ne veulent pas voir l’antisémitisme d’une population qu’ils jugent victime de la société qu’ils combattent. À leurs yeux, les musulmans sont des alliés objectifs, auxquels on ne tient pas rigueur de leurs passion antisémite et donc raciste, puisqu’ils sont supposés être les victimes du racisme systémique.

À gauche, en France, personne ne peut se déclarer ni même se penser antisémite. Heureusement pour ces gens, la détestation de l’État d’Israël soulage leur mauvaise conscience envers les descendants des victimes de la Shoah. Il leur suffit de s’entendre répéter que les juifs d’Israël font aux Arabes ce que les nazis ont fait aux Juifs, et que les musulmans de France sont traités comme les juifs de France le furent sous Vichy.

Tous ces éléments de langage sont ineptes, mais ils s’en gargarisent, s’en intoxiquent, et s’en satisfont.

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L’antisémitisme de gauche découle avant tout de l’équation Juifs= riches-=exploiteurs = ennemis de l’humanité.

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L’adhésion massive des Juifs au communisme fut une énorme mystification. Les Juifs crurent que « l’internationalisme prolétarien » rendait l’antisémitisme impossible, d’autant que Marx était un Juif.

Ils ne surent pas que Marx était un antisémite acharné, ils ne virent pas que l’internationalisme affiché était « prolétarien », c’est-à-dire en guerre contre les riches, et par extension aux Juifs, et ils découvrirent un peu tard que les États communistes flattaient ceux qui détestaient les Juifs, coupables de mieux réussir que les autres. 

https://atlantico.fr/article/decryptage/cet-antisemitisme-de-gauche-dont-les-racines-sont-bien-plus-anciennes-que-la-complaisance-avec-l-islamisme-andre-senik