Ils ne veulent pas voir l’antisémitisme d’une population qu’ils jugent victime de la société qu’ils combattent. À leurs yeux, les musulmans sont des alliés objectifs, auxquels on ne tient pas rigueur de leurs passion antisémite et donc raciste, puisqu’ils sont supposés être les victimes du racisme systémique.
À gauche, en France, personne ne peut se déclarer ni même se penser antisémite. Heureusement pour ces gens, la détestation de l’État d’Israël soulage leur mauvaise conscience envers les descendants des victimes de la Shoah. Il leur suffit de s’entendre répéter que les juifs d’Israël font aux Arabes ce que les nazis ont fait aux Juifs, et que les musulmans de France sont traités comme les juifs de France le furent sous Vichy.
Tous ces éléments de langage sont ineptes, mais ils s’en gargarisent, s’en intoxiquent, et s’en satisfont.
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L’antisémitisme de gauche découle avant tout de l’équation Juifs= riches-=exploiteurs = ennemis de l’humanité.
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L’adhésion massive des Juifs au communisme fut une énorme mystification. Les Juifs crurent que « l’internationalisme prolétarien » rendait l’antisémitisme impossible, d’autant que Marx était un Juif.
Ils ne surent pas que Marx était un antisémite acharné, ils ne virent pas que l’internationalisme affiché était « prolétarien », c’est-à-dire en guerre contre les riches, et par extension aux Juifs, et ils découvrirent un peu tard que les États communistes flattaient ceux qui détestaient les Juifs, coupables de mieux réussir que les autres.
https://atlantico.fr/article/decryptage/cet-antisemitisme-de-gauche-dont-les-racines-sont-bien-plus-anciennes-que-la-complaisance-avec-l-islamisme-andre-senik
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