statc J£w$ Got Mon€¥: 2015

mercredi 16 décembre 2015

Struggling with poverty in the Bronx

Riverdale is widely regarded as an affluent neighborhood. But here and in the rest of the Bronx, a wide population struggles to make ends meet.
“Part of the issue is, in Riverdale, people outlive their resources. It happens all the time,” said Brad Silver, the executive director of the Bronx Jewish Community Council (BJCC).
On Nov. 22, BJCC organized its annual Project HOPE Hanukkah Package Delivery. Volunteers delivered 432 packages of food for the upcoming holiday to seniors around the Bronx who are either homebound or considered impoverished.
Sam and Oliver Keimweiss, eighth-grade students at Horace Mann School, volunteered to fulfill a graduation requirement. Their mother, Alice Keimweiss, encouraged the boys to communicate with the recipients of the food as they went from home to home.
“That’s as valuable as providing the food,” she said.
Of course, the problem of poverty is not confined to the elderly. A survey by the UJA Federation of New York found 45 percent of Jewish children in New York City come from households considered “poor or near-poor.” Stats from the federation’s “Jewish Community Study of New York 2011 Geographic Profile” showed the Bronx as one of the least affluent areas for Jewish people, with 17 percent of Jewish households in the borough reporting annual incomes greater than $100,000. 
“Poverty is a problem that impacts the Jewish community and, really, every community in New York State,” said Ann Toback of the Workmen’s Circle, which helped organize a recent forum on the issue.
The Oct. 21 session, featuring Councilmen Ydanis Rodriguez, whose district includes part of Marble Hill, and Mark Levine focused on solutions to poverty. Ms. Toback said it resulted in renewed support for the “Fight for 15” movement to raise the state’s minimum wage to $15 an hour.
“Forty-five percent of Jewish households in the New York area are at or near the poverty line”  she said. “A major response to this epidemic is fighting for a living wage. We think that that is one of the strongest responses you can bring to the table.”
http://riverdalepress.com/stories/Struggling-with-poverty-in-the-Bronx,58663

mercredi 2 décembre 2015

mardi 27 octobre 2015

lundi 20 juillet 2015

Jewish poverty, a damaging taboo


I’m the director of the first documentary on the Jewish poor, who are more numerous than most think. Unfortunately, I seem to be the only one who wants to talk about this subject so openly.
I’m not Jewish, and neither are the cameraman and editor I recruited via Google. It was just a project that seemed interesting to us.
3 years ago, I was happy to have on camera Malcolm Hoenlein, one of the most influential Jewish people in the world, giving examples of the work of charities taking care not only of Jewish people but also of Bedouin populations in Israel.
So here I was with a subject rarely if ever depicted in the media.
Only 3 Jewish media outlets around the world talked to us, and 0 in the US, which is where we shot our documentary. In the mainstream media, theHuffington Post was the only one to give us an opportunity to explain our work in the US.
In the UK, only this blog mentioned it. I’ve been completely snubbed by all Jewish media and associations who are constantly complaining on the rise of antisemitism…
In my home country, France, where 18% of the Jewish population lives in poverty, our work started to get better coverage following dramatic attacks against Jews. As you may remember, 4 people were killed by a terrorist in a kosher grocery store last January, while Jews had been assaulted in Créteil one month earlier.
To highlight Jewish poverty and question stereotypes seems to me one of the best ways to fight antisemitism.
After the Paris attacks, politicians pledged to work harder against the rise of antisemitism. However, whenever I contact politicians and subsidized associations, they remain silent. I guess they prefer to sponsor sterile meetings around themes such as “Racism is bad, let’s do something, by the way where are my croissants.”
In the film industry, French actress Audrey Dana was the only one who mentioned our work. That’s it. I constantly read personalities complaining on the rise of hate. Yet they never get back to me. Meanwhile, writing op-eds against hate from Beverly Hills or Saint Germain des Prés never reduced racial tensions in the real world.
In the meantime I’m trying to find support elsewhere. Since my documentary is in English and was shot in New York, I thought it would be easier to find support in the US.
I was lucky enough to have one of the most influential people in the world to tweet about my work: Biz Stone, co-founder of Twitter and Medium:


To my big disappointment, this helping hand didn’t open a single door.
After years of struggling, we decided to put our documentary online.
Another tech legend, Guy Kawasaki, kindly tweeted our trailer and a link to our work:


If you too are fed up of hearing that all Jews got money (which wouldn’t be a crime after all), please do not hesitate to share.

https://medium.com/@JewsGotTwitt3r/jewish-poverty-a-damaging-taboo-9654c8c1aed3

vendredi 17 juillet 2015

La pauvreté juive, un tabou dommageable

CULTURE - Je suis le réalisateur du premier documentaire sur les Juifs pauvres, qui sont bien plus nombreux que beaucoup ne le pensent. Malheureusement, je semble aussi être le seul à vouloir parler aussi frontalement de ce sujet tabou.
En préambule, cela vous surprendra peut-être d'apprendre que je ne suis pas juif; et pourtant, la monteuse et le cameraman que j'ai recrutés via Google ne le sont pas non plus. Il s'agit simplement d'un projet qui nous semblait important.
Lors du tournage à New York il y a 3 ans, j'ai eu la chance de rencontrer et d'interviewer Malcolm Hoenlein, parfois décrit comme l'un des Juifs les plus influents, ainsi que certaines des associations caritatives venant en aide aux Juifs dans le besoin. Il vaut la peine de préciser que plusieurs d'entre elles distribuent de la nourriture à tous, sans critère de religion, y compris à des populations arabes en Israël.
Voilà un sujet peu connu, dont je pensais qu'il intéresserait la presse, notamment communautaire; mais à ma grande déception, seuls 3 médias juifs dans le monde ont parlé avec ma productrice ou moi-même, dont un seul en France. D'autres ont fait des copier-coller d'articles parlant de mon documentaire, mais ne me répondent jamais quand je les contacte. En Amérique, c'est la même chose: nous avons tourné à New York, mais aucun média communautaire sur tout le continent américain de la Terre de feu au Saskatchewan n'a parlé de nous.
Quant à la presse généraliste, elle n'a couvert ma démarche que par à-coups, par exemple après l'agression antisémite de Créteil ou les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher. Chaque fois qu'il y a un drame, un média se réveille, alors qu'il faudrait faire un travail de fond pour démonter les clichés et les mensonges qui nourrissent la haine. D'après une association, il y a en France près de 70.000 Juifs vivant sous le seuil de pauvreté, soit 18 % de la population juive française.
Faire connaître cette réalité devrait être une priorité, et j'ai donc contacté plusieurs ministères pour demander du soutien. La cheffe de cabinet de Najat Vallaud-Belkacem a gentiment fait suivre ma requête à Fleur Pellerin... qui m'a encore une fois ignoré. Au lieu de cela, des associations subventionnées 'luttent' contre le racisme à coup de réunions stériles sur le thème: "le racisme, c'est mal."
De mon côté, je me démène pour obtenir l'appui de figures publiques prêtes à faire connaître cette cause. Guy Birenbaum a été l'un des premiers à partager mon travailavec ses lecteurs. Il faut dire que l'antisémitisme est un sujet qu'il connaît bien, s'étant notamment fait traiter de "youpin crétin"...
Dans le monde du cinéma, je ne suis personne, ce qui ne m'a pas facilité la tâche; seule Audrey Dana nous a donné un coup de main, d'autres préférant se contenter de postures vaines et de phrases creuses qui ne permettront jamais de faire baisser le racisme ou l'antisémitisme.
Aux Etats-Unis, je suis heureusement parvenu à ce que quelques personnalités parlent de mon documentaire sur les réseaux sociaux. C'est notamment le cas d'une des personnes les plus influentes du monde: le fondateur de Twitter, Biz Stone:
 À ma grande déception, ce tweet ne m'a ouvert aucune porte.

J'ai également obtenu un coup de pouce de la légende de la Silicon Valley, Guy Kawasaki, qui a partagé notre bande-annonce:

Si vous aussi, vous en avez assez d'entendre que tous les Juifs ont de l'argent (ce qui n'est pas un crime, soit dit en passant), n'hésitez pas à en parler autour de vous.

http://www.huffingtonpost.fr/sasha-andreas/la-pauvrete-juive-un-sujet-tabou-dommageable_b_7817468.html

lundi 15 juin 2015

Anna Heim, comme Yvan Attal, s'attaque aux préjugés antisémites



Anna Heim et Yvan Attal cherchent tout deux à combattre les clichés de l'antisémitisme. Ils utilisent cependant deux méthodes différentes. Alors qu' Yvan Attal tient à ridiculiser les préjugés en utilisant l'humour dans son prochain film à sketches #lesjuifs, Anna Heim, quant à elle, a choisi la voie plus rigoureuse du documentaire pour démonter les fausses raisons avancées par les antisémites pour justifier leurs théories.

 Dans une interview pour la chaîne i24news, Yvan Attal a livré un constat amer du climat qui s'installe en France: «Aujourd'hui les gens se tendent, se replient sur eux-mêmes, on ne peut plus rien dire». Avant d'aller plus loin: «Il y a des générations aujourd'hui sur lesquelles on ne peut plus intervenir, c'est fini. Ils sont cramés. Ils sont antisémites de l'intérieur, il faut travailler sur les nouvelles générations.»

 La productrice Anna Heim, compagne de Sasha Andreas, le réalisateur du documentaire Jews Got Money, constate comme Yvan Attal un antisémitisme qui se structuralise: «J'ai envie de garder espoir, mais je suis assez pessimiste. On assiste à une véritable montée du communautarisme. Si le «nouvel antisémitisme» musulman s'allie au vieil antijudaïsme chrétien, ça devient une double peine... Pour autant il faut garder espoir.»

L'actualité donne au travail de son compagnon un triste écho: «Malheureusement, on nous contacte quasiment que lorsque des tragédies ont lieu, comme lors du braquage, puis du viol du couple juif à Créteil en décembre 2014.» Pour lutter contre ce genre de drame, nourris par l'antisémitisme, Anna Heim et Sasha Andreas s'inspirent de la démarche des «débunkers», ces démystificateurs des théories du complot, qui combattent les clichés en les attaquant point par point. Le but de Jews Got Money est de contrer le cliché qui veut que «les juifs ont de l'argent»: à New-York comme en Israël: «Un juif sur cinq vit dans la pauvreté». En France, l'interdiction de statistiques ethniques rend plus difficile ce genre d'étude.

 «Ce cliché est même présent dans l'opinion de certains de nos interlocuteurs, qui n'étaient absolument pas antisémites», insiste la productrice. «Je pense [comme Yvan Attal] qu'il faut combattre l'antisémitisme dès l'école.» L'objectif du couple semble plus que jamais prendre forme, après les années difficiles qui ont suivi la réalisation du documentaire en 2012: «Nous avions contacté une foule de distributeurs, personne n'en voulait. On recevait des mails très agressifs de médias juifs américains, qui ne voulaient surtout pas d'une position victimisante de leur communauté». 

http://www.lefigaro.fr/culture/2015/06/15/03004-20150615ARTFIG00359-anna-heim-comme-yvan-attal-s-attaque-aux-prejuges-antisemites.php

mardi 17 février 2015

Petit récap' du positif
















 










 





vendredi 13 février 2015

A quiet, ignored minority (Daytona Beach Morning - 17/12/77)


http://news.google.com/newspapers?nid=1873&dat=19771217&id=ZswhAAAAIBAJ&sjid=Rp4FAAAAIBAJ&pg=1608,360438

Howard Enders http://www.legacy.com/obituaries/nytimes/obituary.aspx?n=howard-enders&pid=143894776

Des musulmans soulèvent le tabou de l'antisémitisme musulman

Quand son frère lui a demandé que dire à un enfant ayant traité un camarade de sale juif ?
Soufiane Zitouni lui a répondu qu'il fallait d'abord cesser de tenir en famille "certains propos" sur les juifs.
Ce professeur de confession musulmane, qui a exprimé dans une tribune publiée par le journal Libération son émotion après les attentats qui ont frappé en janvier la France, évoque auprès de l'AFP "l'antisémitisme culturel" de nombreuses familles musulmanes où l'on croit dur comme fer que les juifs possèdent argent et pouvoir, voire sont les vrais maîtres du monde.  
Iannis Roder, qui enseigne l'histoire dans un collège d'une banlieue populaire de Paris, alerte depuis une quinzaine d'années, longtemps sans grand succès, sur cet antisémitisme exprimé par "des élèves qui s'identifient eux-mêmes comme musulmans". 
"L'un d'eux m'a dit un jour les juifs tiennent les médias, tout le monde le sait sauf vous", se souvient ce professeur, qui insiste sur la nécessité du "dialogue" avec les adolescents. La plupart "ne sont pas dans l'idéologie, ils répètent ce qu'ils ont entendu", souligne-t-il.  
Selon une enquête de la Fondation pour l'innovation politique publiée en novembre 2014, "les musulmans sont deux à trois fois plus nombreux que la moyenne des Français à partager des préjugés contre les juifs".  
Souvent qualifié par euphémisme de "nouvel antisémitisme" par opposition au vieil antijudaïsme chrétien, en perte de vitesse, ou à l'antisémitisme d'extrême droite, l'antisémitisme en milieu musulman est de plus en plus nommé et dénoncé par des musulmans eux-mêmes, dans un pays qui compte les plus nombreuses communautés juive et musulmane d'Europe.  
La France a connu ces dernières années plusieurs attentats antisémites commis au nom de l'islam, le dernier dans un magasin casher de Paris qui a fait quatre morts le 9 janvier, deux jours après l'attaque meurtrière contre le journal Charlie Hebdo.  
Les responsables musulmans et le président François Hollande ont affirmé que ces actes commis par de jeunes Français se réclamant du jihadisme n'ont "rien à voir" avec l'islam. Mais parallèlement, les actes antisémites - agressions, insultes, inscriptions - sont en forte hausse, alimentant un climat d'insécurité et de méfiance parmi les quelque 600.000 juifs français. 
- 'Victime et bourreau' -  
Interrogé par l'AFP, le philosophe Abdennour Bidar souligne que "l'antisémitisme fait partie de préjugés communs dans la mentalité musulmane", avec des clichés "vieux comme le monde" qui prolifèrent sur "la misère morale et spirituelle dans laquelle grandissent trop de jeunes d'origine musulmane".  
"Quand donc, sur ce plan comme sur d'autres, les musulmans vont-ils enfin commencer à assumer leurs responsabilités, et à reconnaître qu'il y a une dégénérescence de leur culture dans trop de familles et de milieux'", demande le philosophe, animateur d'une émission, "Cultures d'islam", sur la radio France Culture.  
Le déni de cette réalité existe aussi dans une partie de la société française, surtout à gauche, où les musulmans des quartiers populaires, immigrés ou descendants d'immigrés venus des anciennes colonies françaises au Maghreb ou en Afrique subsaharienne et premières victimes du chômage, sont d'abord vus comme des victimes des discriminations et du racisme.  
"Mais on peut être à la fois victime et bourreau", relève Iannis Roder. 
La création d'Israël en 1948 et le conflit israélo-palestinien sont généralement cités comme la cause principale des relations conflictuelles entre musulmans et juifs, et chaque épisode de tension au Proche-Orient voit effectivement monter les incidents antisémites en France.  
(...)

http://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/des-musulmans-soulevent-le-tabou-de-l-antisemitisme-musulman_1651334.html