"Merci de m'avoir envoyé le lien pour visionner votre documentaire, ce que je ferai demain ! Je travaille, moi, sur l'antisémitisme aux XIXe et XXe siècles, et je sais bien que le fantasme de l'argent des Juifs ne correspond nullement à une réalité. Il suffit d'avoir regardé quelques documents sur les communautés juives d'Afrique du nord ou sur l'arrivée à Paris des Juifs fuyant les pogroms dans les années 1890-1900, pour savoir quel était le degré de pauvreté ou de misère de la majorité des ces populations. Mais les préjugés ont la vie dure et l'Eglise catholique a propagé l'image de Judas trahissant Jésus pour de l'argent avant de continuer en interdisant le prêt à ses banquiers. Bref, vous avez eu raison de réaliser ce film, même si les soutiens à votre initiative n'ont pas été à la hauteur de ce que vous pouviez espérer..."
J£w$ Got Mon€¥
Blog related to the documentary "Jews Got Money" @jewsgottwitt3r
vendredi 21 juin 2024
jeudi 11 avril 2024
Enfin un peu de franchise...
Raanan Gaberer a qui j'avais demandé un coup de main, fait semblant de ne pas comprendre mon message et répond à côté. J'ai l'habitude...
Mais Ran m'envoie un second message bien plus intéressant et plein de franchise.
Tout irait bien si, tous les jours, entre 150 000 subventions, ces geignards professionnels ne se plaignaient pas constamment des stéréotypes antisémites...
Certains ne sont pas dérangés par ce stéréotype du juif qui réussit, grand bien leur fasse.
Mais alors cessez de vous plaindre de ce même stéréotype si vous ne faites rien contre. Ne venez pas pleurer sur une soi-disant "solitude des juifs", un manque d'initiatives etc etc Faire l'autruche ne fonctionne jamais!
Et cessez de quémander des subventions pour organiser de grands raouts pour geindre! Prenez exemple sur Ran et dites ce que vous pensez vraiment!
Il y a de bons psys dans la communauté...
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Et on se délecte des mots du geignard Hugues Serraf, grand silencieux devant l'Eternel quand on le contacte:
"Alors c’est sûr, les juifs sont constamment en train de se plaindre (...)
Jamais contents. Tiens, même leur principal monument religieux est un « mur des lamentations », c’est dire s’ils sont spécialistes de la jérémiade. Comment les prendre au sérieux ?"
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Gilles-William Goldnadel, également, aime à en faire des caisses sur l'antisémitisme. Pourtant Gilou est tjs resté silencieux quand je l'ai contacté. Continuez tous à regarder ailleurs. Pendant ce temps, la défaite se profile, on est proche du non-retour. Il n'y a pas de solution à l'antisémitisme. Mais à un petit niveau, je vois bien ce qui a bien pu conduire au pire dans le passé. Lâchetés aprés compromissions, aprés hypocrisies, aprés subventions à des abrutis, des incapables. Rien ne se passe.
Et le pire arrive...
mardi 9 avril 2024
Gen Z, Infected with Antisemitism, Is Spreading the Very Disease It's Committed to Eradicating
(...) judging from the sentiments of Gen Z, because the same generation that
professes
to be the most intolerant of bigotry is also the most intolerant of bigotry's most
consistently hunted targets, the Jews. A December 2023 Economist/YouGov Poll
found that exactly half of all Americans aged 18-29 either think "the Holocaust is a
myth," or are agnostic about whether the worst genocide in modern times is factual
or
mythical. A Harvard-Harris poll that month found that 67 percent of 18-24-year-olds
"think that Jews as a class are oppressors and should be treated as oppressors."
If the Oct. 7 massacre was a case of Jews "being treated as oppressors," it would
explain why it was celebrated on so many campuses and why support for Hamas
(not Palestinians) is alarmingly widespread among Gen Z. An Oct 18-19
Harvard-Harris poll, albeit one with a small sample of respondents, found that
48 percent of Gen Zers supported the jihadist death cult that endorsed the 9/11
attacks and eulogized Osama bin Laden.
Even correcting for the possibility that these numbers overstate the case, it
remains that the generation that wears the label "anti-racist" most proudly is
the most susceptible to the bigotry that the word "racism" originally and almost
exclusively designated: antisemitism.
(...)
While some of these Gen Zers must be aware of their antisemitism, most are probably unwitting carriers of this strain of racism. This adds another layer of hypocrisy to their antisemitism because from Gen Z's glass houses, a stone very often thrown is the charge that Americans fail to recognize their "implicit bias," that they're more racist than they realize. This recalls a half-century-old vignette involving another young Western anti-racist similarly deficient in self-awareness. In 1976, four terrorists (two German leftists and two Palestinians) hijacked an Air France plane and diverted it to Entebbe, Uganda, where they released all the passengers except the Israeli citizens and six non-Israeli Jews. Two of the hostages (both Holocaust survivors) pointed out to one of the German hijackers that by herding Jews into captivity he was following the example of the last German generation. "My goals are different," the German protested indignantly.
But antisemites are nothing if not imaginative, and every generation refreshes old justifications, or invents new ones for its hatred. Whether they are illiberal leftists, isolationist rightists, Islamic extremists, white nationalists, or Black separatists, antisemites always think their reasons for hating Jews are "the right reasons." As Albert Einstein observed after Kristallnacht, "The crimes with which the Jews have been charged in the course of history—crimes which were used to justify the atrocities perpetrated against them—have changed in rapid succession."
(...)
https://www.newsweek.com/gen-z-infected-antisemitism-spreading-very-disease-its-committed-eradicatingracism-1888052
Antisemitism in Latin America
The media’s fixation on antisemitism in the West makes sense given that the Jewish diaspora is concentrated in Western Europe and Anglo-America. But Jews do not only live in “rich” countries, and since the Hamas attacks on Israel, the media has failed to expose the day-to-day dangers faced by Jews living in less prominent regions such as Latin America (...)
Political leaders in nearly every Latin American country espouse popular tales about Jewish control of the media, politics, and the economy. Supporters of these antisemitic leaders include José Antonio Kast, the son of a Nazi SS lieutenant and frontrunner for the next Chilean presidential election, and Daniel Jadue, the mayor of Recoleta linked to the Palestinian Liberation Organization (PLO). A number of politicians and associations linked to former Brazilian president Jair Bolsonaro have also promoted antisemitic conspiracies and espoused neo-Nazi imagery.
mercredi 3 avril 2024
Act-up et l'antisémitisme
« Je me suis dit : mais en fait, en tant que juif, on n’est pas bienvenu », comme « dans beaucoup de luttes à gauche en ce moment », s’émeut une sympathisante d’Act Up, de confession juive, qui a souhaité garder l’anonymat.
https://www.20minutes.fr/societe/4084582-20240403-sait-crise-sein-act-up-paris-fond-accusations-antisemitisme
Eh ouais, toutes ces assos (gavées de subventions) nourrissent l'antisémitisme, elles acceptent tout et n'importe quoi pourvu qu'on soit "militant". Traduction: De gauche et humaniste.
Et ces fameux "militants" se foutent que les juifs connaissent quoi que ce soit à Israel, religieux ou non, ils sont "juifs" et donc "ennemis".
Pendant des décennies, ces militants juifs (Le fondateur d'Act-up était Larry Kramer (juif), convaincus de la "justesse" de leurs combats (subventionnés) ont fermé les yeux sur d'autres "militants", ils ont recruté et aidé à tout va, croyants que tous les militants "de gauche" étaient des Bisounours.
Jusqu'au réveil brutal...
Partout, dans nos démocraties, pour faire "gentil", pour faire "humaniste", pour faire "tolérant", des bien-pensants, souvent juifs, ont ouvert les portes à des "militants" issus de la fameuse "diversité". Problème: bien souvent ces nouveaux entrants n'avaient pas exactement les mêmes visées que leurs recruteurs. En plus de l'antisémitisme "ambiant", présent dans toutes les strates de la société depuis toujours, une couche "diversitaire" a été rajoutée.
Et cette fameuse "diversité" a un objectif clair: Jew hatred.
Et aujourd'hui tout explose.
lundi 25 mars 2024
Juifs sans argent
Lower East Side, Manhattan, 1900. L'envers du rêve américain. Dans les taudis, les immigrés juifs, irlandais, italiens s'entassent et se tuent à la tâche. Dans la rue, les gamins grandissent entre prostituées, gangsters, vendeurs ambulants et travailleurs exploités. Parmi eux, le jeune Mike fait ses premières expériences de la vie.
« Effervescence, crasse, bagarres, chaos ! La rumeur de ma rue montait comme le grondement d’une fête foraine, comme l’onde de choc d’une catastrophe. Ce bruit résonnait constamment à mes oreilles. Même dans mon sommeil, je l’entendais ; je l’entends encore aujourd’hui. »
Michael Gold, fils d'immigrés juifs d'Europe de l'Est, chef de file de la littérature prolétarienne américaine et militant communiste, nous plonge, avec ce roman, dans le quotidien d'un quartier populaire de New York.
Le ghetto universel
Voici une heureuse initiative de la maison d’édition Nada, à qui l’on doit la réédition de textes sacrifiés à l’air du temps, comme ces essais critiques sur Nietzsche de Victor Serge annoncés pour bientôt, et aujourd’hui, celle de Juifs sans argent. Ce tableau réaliste-socialiste du Lower East Side, quartier miséreux de New York au tournant du XXe siècle, est l’œuvre d’un journaliste juif et communiste new-yorkais. Michael Gold, qui se choisit ce pseudonyme provocateur, voulait en finir avec les clichés. Publié aux États-Unis en 1930, Juifs sans argent parut en français dès 1932 dans une traduction de Paul Vaillant-Couturier, dont la préface a été reprise dans la présente édition.
Michael Gold, Juifs sans argent. Trad. de l’anglais (États-Unis) par Romain Guillou. Avant-propos de Solomon Bovshover. Nada, 348 p., 20 €
Le fait que ce roman semi-autobiographique ait été écrit dans le style hyper réaliste-socialiste de la littérature prolétarienne ne signifie pas pour autant que la description du monde qui y est exposée soit fausse, ni même exagérée. Loin de là, même s’il est possible que la fidélité à ce genre littéraire de l’écrivain lui aussi communiste Paul Vaillant-Couturier ait justifié une nouvelle traduction. Certes, Michael Gold était un admirateur de l’expérience soviétique mais, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le Lower East Side fut bel et bien le lieu où s’échoua de la façon la plus brutale, la plus sordide, le rêve américain. Pour John Dos Passos, relève dans son excellent avant-propos Solomon Bovshover, Juifs sans argent était « l’un des rares livres qui reproduise si parfaitement le goût et l’odeur, la terreur et l’immensité de l’East Side ». Décrit des décennies plus tard avec une approche sociologique par Irving Howe dans Le monde de nos pères (1976), ce quartier que l’on pouvait atteindre à pied en descendant du bateau et du ferry, après le passage obligé à Ellis Island, était pour les plus chanceux d’entre eux l’antichambre du Bronx. Y déménager signifiait déjà l’ascension sociale. Les parents de Michael Gold, Chaim et Gittel Granich, n’eurent pas cette chance : ils moururent l’un et l’autre Chrystie street, artère principale de l’insalubre, violent et arriéré Lower East Side. Ce « ghetto universel », selon Michael Gold, fut aussi le théâtre du grand roman d’Henry Roth, L’or de la terre promise (Call it Sleep), publié au même moment mais qui, lui, passa alors inaperçu.
Michael Gold et Henry Roth connurent d’ailleurs un destin comparable, mais si Gold eut son heure de célébrité à la sortie de Juifs sans argent, best-seller réédité onze fois l’année de sa parution, avant de sombrer dans l’oubli et la semi-pauvreté, Roth quant à lui ne connut le succès que 30 ans plus tard et vécut finalement aussi chichement que Gold la majeure partie de sa vie. Tous deux furent aussi communistes dans l’Amérique conservatrice et en payèrent le prix. Comment d’ailleurs ne pas le devenir lorsque le terrain de jeu est la rue où enfants, mendiants, prostituées et vendeurs à la volée (activité au plus bas de l’échelle) risquent à tout moment d’être harcelés par la police, renversés par un tramway ou une charrette à cheval ? Et pourtant, « petit sauvage amoureux de la rue », comme il se définit lui-même, Gold sait, de temps à autre, s’écarter du récit trop misérabiliste, croquer le portrait du maître d’école qui leur fait ânonner des prières en hébreu et qui est « bête à manger du foin », méchant aussi ; celui du « maquereau vertueux » ; raconter les tours que les gosses jouent aux flics racistes et brutaux. En bande, comme toujours et partout dans ces territoires perdus : « Il fallait entrer dans une bande pour se protéger, et être loyal. Il fallait aussi être courageux. Même moi qui était un enfant à part, malheureusement enclin à l’introspection, je faisais preuve de courage ». Mais aussi, ce qui évidemment frappe aujourd’hui l’attention dans ce paysage, c’est la nostalgie, dans le monde d’avant la Shoah, de cette Europe orientale pourtant quittée en raison des pogromes et de la misère, et que véhiculent généralement les mères.
Le rêve américain s’est révélé une chimère. À propos de ce dernier, Paul Vaillant-Couturier raconte dans sa préface écrite en 1932 en avoir été témoin lorsque, passant par le quartier Saint Paul, à Paris, il vit deux fillettes jouer à la marelle : elles poussaient une pierre, sautillant d’une case à l’autre : « Mais par terre, ce n’était pas ‘enfer, purgatoire, paradis’ que les petites filles juives avaient écrit. C’était les trois noms de villes : Kovno, Paris, New York ». New York, le paradis. La délivrance de l’Europe. La mère de Michaël Gold, elle, n’a jamais cru au rêve américain. C’est de sa Hongrie natale qu’elle rêve, de forêts et de cueillette de champignons. Lorsqu’un jour son mari décide d’emmener toute la famille piqueniquer dans un parc du Bronx, elle éclate de joie en marchant pieds nus dans l’herbe. Elle était pieuse et généreuse. La bonté cependant ne rime pas forcément avec la pauvreté, même si Gold s’efforce de souligner la solidarité qui règne entre les pauvres. Les méchants, ce sont les Juifs riches et les rabbins qui vivent sur le dos de la communauté. Bien que, conformément à la littérature prolétarienne, il ne fasse pas dans la nuance, il reste crédible, trop crédible, malheureusement.
Gold dit qu’il aurait pu devenir gangster et finir comme certains de ses copains de rue, sur la chaise électrique. Il eût la chance de s’en sortir grâce à l’école du soir, après de petits boulots éreintants et, surtout, lui qui contrairement au monde qui l’entourait ne croyait pas au messie, il a celle de rencontrer un soir un homme qui, « sur une tribune improvisée a déclaré que du désespoir, de la tristesse et de la colère impuissante des masses était né un mouvement mondial qui allait abolir la pauvreté. » Il faut avoir lu son récit pour en comprendre le lyrisme de la fin : « Ô Révolution ouvrière, tu as su apporter de l’espoir au garçon solitaire et suicidaire que j’étais. Tu es le vrai Messie. Lors de ton avènement, tu raseras l’East End et tu y érigeras un jardin pour l’esprit humain. Ô Révolution, tu m’as forcé à réfléchir, à me battre et à vivre. »
Bien qu’il ait d’abord assisté aux meetings de l’anarchiste Emma Goldmann, Michael Gold deviendra un fervent défenseur de l’URSS. Contrairement à elle qui rentra plus que sceptique d’un voyage dans la Russie révolutionnaire, il revint d’un premier séjour à Moscou, effectué en 1925, puis d’un autre, en 1930, renforcé dans ses convictions. Un temps à la direction de la revue socialiste New Masses, il en fit sortir les auteurs bohèmes et gauchistes. Peu importait que la revue perde en qualité littéraire, elle n’en serait que plus révolutionnaire. « Go Left, Young Writers ! » (« À gauche, jeunes écrivains ! »), lança-t-il dans le numéro de janvier 1929 de New Masses, initiant avec ce slogan, selon Solomon Bovshover, le mouvement de la littérature prolétarienne américaine.
À la fin de la guerre, son inflexible soutien à l’Union soviétique (qui n’aurait vacillé qu’un temps à l’annonce de la signature du pacte germano-soviétique de 1939) et la chasse aux sorcières du maccarthysme ambiant lui font perdre amis et relations. En novembre 1956, Michael Gold va jusqu’à donner une interview en défense de l’intervention de l’Armée rouge contre l’insurrection de Budapest. Il n’est plus perçu que comme une marionnette aux mains de Moscou. Moscou qui l’ignore : son livre n’y sera jamais réédité, tandis que la première et seule édition de 1931 aura été expurgée. Aura-t-il jamais compris que Staline n’aimait pas les Juifs, même pauvres ? Cet amour à sens unique le renverra à la misère dont il avait réussi à s’extraire. « De figure de proue, dit encore Bovshover, il devint paria ». Il n’a plus d’auditoire, il ne collabore plus à aucun journal.
À près de 60 ans, Michael Gold et sa femme doivent reprendre le chemin de l’usine pour survivre. Mort en 1967, à 73 ans, d’un accident vasculaire cérébral, il n’eut pas le temps d’achever ses mémoires. Celui qui fut un temps considéré comme le Gorki américain n’aura été finalement l’auteur que d’un seul livre, Juifs sans argent – et ce n’est pas rien.
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An Orphan in History, by Paul CowanWhen in the course of an assignment Cowan discovered the Jewish poor of the Lower East Side, and an Orthodox community closer to the immigrant source, he became excited by his own connection with this tradition, and moved by nostalgia to explore it as a subject.
(...)
https://www.commentary.org/articles/ruth-wisse/an-orphan-in-history-by-paul-cowan/
mardi 19 mars 2024
Despite war and rising antisemitism, 80% of Israelis abroad don't want to return to Israel
According to the survey, 80% of the respondents said that they do not intend to return to Israel, even though they feel insecure in their countries of residence.
https://www.jpost.com/israel-hamas-war/article-792763